Attention à ne pas se faire coffrer !

Chers lecteurs, l’heure est grave !

Après la grève, la menace !

Nous risquons tout bonnement de nous faire coffrer !!

La dépose des murs, c’est bien mais il faut penser à assurer un minimum le maintient de ceux-ci.

Il ne s’agit pas qu’ils s’effondrent au moindre petit loup souhaitant souffler dessus (non mais !).

Du coup, suite au passage des artisans et, surtout, aux conseils d’amis avisés, nous avons décidés d’assurer nos arrières (enfin, plutôt nos têtes) en réalisant un linteau au niveau de l’ancien mur du 3ème étage. Alors, le dire, c’est bien, mais le faire, c’est mieux…mais c’est long.

Il faut préparer le chantier (faire un peu de place), aller chercher les matériaux (merci à notre ami Vincent pour ses conseils, le transport et son aide !!!), monter les matériaux (on a fait passer le ferraillage par le toit !), découper les planches d’OSB à la bonne dimension pour réaliser le coffrage, installer celles-ci et les fixer et surtout s’assurer qu’elles ne vont pas bouger (donc étayer, visser, consolider).

Les experts en pleine réflexion !!

Rappel de l’état des lieux avant installation du coffrage (et encore, nous n’avons pas fait la photo avec les gravats !!) :

Installation de l’OSB entre les 2 lambourdes du plafond :

Consolidation (Atlas, c’est un ptit rigolo à côté de mon Titi !!) :

Moi, je fais les ptits trous parce que j’aime Gainsbourg :

Et hop, les étais et de la mousse expansive pour boucher le reste des trous :

Du coup, comme vous le voyez, nous avons conservé un petit bout de mur pour supporter le coffrage.

Nous l’enlèverons plus tard.

Voilà…la suite lorsque nous aurons été chercher le reste de matériaux pour couler le linteau 😉

Travailleurs, travailleuses !

Marre, ras le bol !!! On en a gros !! « Le grand capital nous ment, le grand capital nous spolie ! »

Adieu les bleus de travail et les outils !

Bonjour mégaphone, bonjour représentants syndicaux !

A nous le soleil et les vents tropicaux !

Balancez les ponceuses et les marteaux !

Riez ouvriers! Il est temps de se dorer la pilule !

Les patrons, on les (ah non! je vous vois venir !!) rend incrédules !

Le repos, ça se travaille !

Sarah

Qui c’est???

On change un peu de domaine et on passe à la plomberie.

Dans la cave (pour ceux qui ont tout suivi), nous avons le tuyau d’arrivée d’eau qui vient du regard grâce à la tranchée que nous avons réalisée auparavant.

Maintenant, il faut préparer le réseau de la maison. Il faut commencer par poser un réducteur de pression d’eau pour ne pas abîmer les tuyaux et ne pas avoir un karcher à la place de la douche. ensuite, on ajoute un filtre anti-particule et anti-calcaire, toujours pour protéger le reste de l’installation.

Ensuite, on part pour le reste de la maison, avec une petite déviation pour le robinet du jardin :

 

 

L’arrivée d’eau, le réducteur de pression et les filtres

 

 

Début du réseau…

Bientôt, la salle de bain complète!!

 

suite du mur

Maintenant que la cheminée ne nous pose plus de problèmes, on peut continuer notre ouvrage de destruction systématique du mur.

En prime, on peut utiliser le conduit de cheminée pour descendre plus facilement les gravats…

 

Pour varier un peu les plaisirs de la destruction, Sarah a mis au point une nouvelle technique d’éclatage de mur. Attention, c’est breveté…

Pour découvrir la méthode, cliquez sur le lien suivant :

http://youtu.be/m_Dy22o1gTc

Bientôt la fin du mur du deuxième étage…

Piège à père noël

Comme promis dans un précédent article (et annoncé par le titre de celui-ci), parlons un peu de la cheminée…

Celle ci est comprise dans le mur central que nous voulons détruire. Jusqu’ici tout va bien, rien de bien insurmontable. Le problème vient des combles et bien sûr, de la sortie de toit : le mur central s’arrête juste avant les combles. Le conduit de cheminée continue et sort par le toit. Donc si on veut retirer le mur en entier, on va devoir se débarrasser du conduit de cheminée des combles (car je pense qu’elle ne tiendra pas toute seule en l’air par l’opération du saint esprit).

Mais monter sur le toit, jouer les acrobates à 12 m de haut pour retirer la sortie de toit et remettre des ardoises, très peu pour nous. On a donc trouvé une solution (merci Roland) pour se débarrasser du conduit :

étape 1 :

On fixe la cheminée aux poutres qui passent dans le coin :

comme ça!

étape 2 :

On retire la moitié de la cheminée :

on glisse un parpaing en dessous

étape 3 :

On fait la même chose avec l’autre moitié et, si tout va bien, c’est terminé!

Et voilà, la cheminée est désolidarisée du reste du mur. On peut enfin continuer à bosser.

Pour cet hiver, le père noël risque d’avoir une petite surprise en descendant par le conduit…

Oups !

Généralement, quand je prononce cette interjection, le Titi s’inquiète (et souvent à juste titre…).

Là, c’est un gros « OUPS! »

euh…Thierry, j’ai cassé la cheminée…c’est pas grave, hein, dit…Thierry ???

avant

après…

Mais, non!!! Je plaisante !! Bien-sûr, c’était voulu hé hé hé.

En fait, nous sommes coincés depuis quelques jours car nous ne pouvons pas continuer à abattre notre mur au 2ème étage pour cause de cheminée (il y aura bien-sûr) un article là-dessus. Etant en manque de « je veux casser des murs », j’ai commencé à enlever l’enduit sur celui du rez de chaussée en attendant que Titi s’occupe de fixer le reste de cheminée au grenier.

Et puis, prise dans mon élan, j’ai aussi débuté la démolition de la cheminée (nous souhaitons installer un poêle à bois…I have a dream…).

Alors voilà…

ça change, non ???

Sarah destructrice agréée de murs, cheminées et autres trucs en pierres…