Faute de temps, nous n’avions pas écrit l’article sur notre moyen de survie de cet hiver : notre poêle à bois !
Alors voilà sa petite histoire…
Dominique, notre voisin, nous a conseillé une entreprise française vendant des poêles un peu chers mais très fiables. Lorsque nous consultons le site, nous trouvons une rubrique « fin de série/modèles d’expos » : 60 % de réduction sur celui qui nous intéresse pour cause de modèle d’exposition présentant un éclat de peinture l’arrière.
Nous passons donc la commande fin août et, avec les congés, celui-ci arrive début septembre 2013.
C’est marrant, sur les pubs pour les poêles, il y a rarement le conduit de cheminée…
Nous inspectons la bête et, en fait, l’éclat de peinture ne se voit pas du tout lorsque les pierres ollaires* sont installées (* : les pierres ollaires sont des pierres qui permettent d’emmagasiner la chaleur et de la restituer même lorsque le poêle est éteint).
Le poêle c’est bien mais il faut aussi installer un conduit !! Et, sans le poêle, impossible de prendre les dimensions (mention !) exactes pour le conduit. Nous consultons encore internet mais les prix sont prohibitifs…nous pensons même à l’éventualité de passer l’hiver au froid. Ah…c’est insoutenable cher lecteur, non ???
Meuh non, il y a toujours une fin heureuse à nos histoires !!!
Mathieu (notre voisin qui nous a aidé à installer nos fenêtres) nous indique que le quincailler du village d’à côté propose des prix défiants toute concurrence. Nous sommes dubitatifs mais y allons.
Bonne surprise !!! 1 000 € de moins que sur internet !!! Soit 1600 € pour l’ensemble tubes inox/cheminée/sortie de toit/aération au lieu des 2600 € prévus. Nous commandons immédiatement mais le délai est de 15 jours…
Ça commence à cailler un peu à la maison mais les pulls sont là et, surtout, les amis qui pensent à nous. Alors que je me lève en ronchonnant après le froid, Vincent (célèbre saxophoniste de Save My Soul) arrive les bras chargés d’un poêle à pétrole et d’une énorme bombonne pleine du précieux combustible. Miracle (il mérite plus la canonisation que JP II à mon avis).
Nous recevons les tubes et Titi commence l’installation un peu complexe (sinon ce n’est pas drôle !!). En fait, nous sommes dans l’obligation de décaler l’escalier du rez-de-chaussée de 50 cm pour pouvoir installer la bestiole : rien que ça !!! Heureusement, pas de soucis sur les étages supérieurs : ouf.
Pour les tubes en inox-inox, c’est plus simple : il « suffit » de les emboiter.
Voici le schéma :
et les photos de l’installation :
– le rdc avec le trou dans le plancher, l’installation pour décaler l’escalier et le raccord conduit simple conduit isolé (rappel, vous pouvez cliquer sur les photos pour voir les détails puis vous cliquez sur la flèche en haut à gauche pour revenir à l’article) :
le 1er :
c’est pareil au 2ème…
et les combles :
La phase emboitement des pots et simple, certes, mais, par contre, il faut découper les planchers pour installer les plaques d’écart au feu (rohh la la encore un terme technique !!!). Ces plaques nous permettent d’éviter de mettre le feu à notre plancher (ce serait dommage tout de même !). Vous en voyez une autour du tube ci-dessous.
Pour le 1er étage, on a l’idée de faire une petite trappe de chaleur pour nous permettre de chauffer la chambre le soir et de garder la chaleur en journée. On a utilisé le trou laissé par l’escalier qui arrivait au niveau de la 1ère baguette en métal…
ouvert :
fermé :
attention, le modèle est déposé !
Un sacré boulot réalisé par mon super-chéri-pro.
Par contre, pour mettre le poêle en dessous, nous avons fait appel au voisin car mes petits bras ne suffisaient pas (130 kg sans les pierres donc environ 150 kg avec !!!).
Il reste l’installation de la sortie de toit et, pour ça, pas question de faire les acrobates à 9 mètres du sol !!! Il nous faut de l’aide !!
La suite très bientôt….
Rénovons notre maison 